Qu'on se le dise, le Festival d'été de Québec a été un succès retentissant. Tout d'abord, sur le plan du nombre de visiteurs, l'événement peut maintenant revendiquer le statut de festival international d'envergure, grâce à la popularité des groupes de musique. Puis, la variété de la programmation a su attirer tous et chacun. Ainsi, les spectatrices ont eu droit au concert des Black Eyed Peas, les métalleux, punkeux et rockeux ont pu écouter notamment Dream Theater, Iron Maiden, Billy Talent et Rammstein, les mélomanes ont pu écouter Rush et Arcade Fire, les personnes âgées ont pu assister au 50e anniversaire de la carrière musicale de Gilles Vigneault, en plus de Roger Hodgson et de Santana, les enfants ont pu se rendre aux spectacles à la Place de la famille, et enfin, les francophiles ont écouté Sylvain Cossette et les Loco Locass.
À peu de choses près, tous les spectacles musicaux ont été appréciés des gens. L'organisation a su faire venir les groupes à succès tout en garantissant l'accessibilité aux événements culturels (sauf pour le spectacle des Black Eyed Peas), et elle a su offrir de la musique francophone et québécoise.
Maintenant que le bilan de l'événement est dressé, voici deux grands défis auxquels devra faire face l'organisation du Festival d'été au cours des prochaines années.
La phrase est peut-être un cliché, mais elle représente bien la réalité : le directeur général, Daniel Gélinas, devra gérer le succès de l'événement. Il s'agit d'un beau problème. Si l'événement réussit à attirer des groupes de musique de même envergure l'année prochaine, ce qui risque fort d'arriver, il va falloir trouver le moyen de connaître le nombre de spectateurs qui seront présents, par exemple en faisant payer à la pièce pour les grands spectacles, un peu comme au Festival international de jazz de Montréal. Je connais des gens qui ont acheté des laissez-passer uniquement pour le spectacle de Black Eyed Peas, et qui n'ont pu y assister. Évidemment, ils auraient pu s'y prendre plus d'avance, mais les portes ont quand même été fermées une heure avant le début du spectacle! Il faut quand même être indulgent avec l'organisation, qui a été confrontée pour une première fois à cette réalité. Ce désagréement vécu par plusieurs festivaliers aurait pu facilement dégénérer. Heureusement, le Festival s'en est bien sorti avec quelques clôtures renversées.
Quand il y a un succès, il y a souvent des rabat-joies. Par exemple, lors de l'annonce de la programmation, des nationalistes ont dénoncé la place accordée aux artistes anglophones. En tout, une vingtaine de personnalités se sont plaint à la ministre de la Culture. En particulier, Raôul Duguay a pris toutes les tribunes nécessaires pour faire passer son message. Le problème, c'est qu'il n'a pas fait de recherches élémentaires, et qu'il ne connaissait pas de nombreux groupes populaires, comme Rammstein. Ce manque de rigueur diminue de beaucoup la crédibilité de la poignée d'artistes frustrés parce qu'ils n'ont pas été invités au Festival ou parce qu'ils vont entendre parler anglais à Québec. À la suite de cette controverse, l'organisation a annoncé la venue de certains artistes francophones. En tout, il y avait un bon pourcentage d'artistes francophones ou québécois. Par exemple, sur la scène principale, il y a eu Les chansons d'abord, Flow, Lara Fabian, Colin Moore, Sylvain Cossette, The Arcade Fire, Steve Hill, Loco Locass, Gilles Vigneault et les Vulgaires machins. Évidemment, la merveille de l'Abitibi n'a pas dû tous les discerner à cause de son manque flagrant de culture musicale.
Mais je m'écarte un peu du sujet : il faudra toujours y avoir une programmation francophone intéressante à cause de la particularité de la population. Il faudra donc trouver un équilibre entre les groupes populaires et francophones. Car soyons honnêtes : les spectacles qui ont attiré la plus grande foule n'oeuvraient pas dans la langue de Molière. Le pire spectacle, à mon avis, a été "Les chansons d'abord". Il y a moyen d'attirer des groupes québécois qui vont remplir les Plaines d'Abraham, comme en invitant les Cowboys fringants. Malheureusement, ce n'est pas arrivé, malgré la bonne performance de l'incomparable Gilles Vigneault. Il ne faut pas ruiner une soirée en mettant des artistes aimés de peu de gens comme Lara Fabian.
Par ailleurs, contrairement à ce que les séparatistes des années 70 pensent, tout ça est bon pour le rayonnement de la langue française, car de nombreux touristes américains, canadiens anglais et même européens se sont rendus dans une ville francophone et ont consommé dans des restaurants et des bars d'une ville francophone. De retour chez eux, les touristes et les artistes vont parler de Québec aux autres.
Daniel Gélinas a donc de nombreux défis qui l'attendent. Mais il faut quand même en profiter pour le féliciter pour cette édition qui a battu tous les records.
lundi 19 juillet 2010
dimanche 18 juillet 2010
Les médias l'été
Chacun le sait, il y a beaucoup moins de nouvelles l'été que le reste de l'année. Moins de politiciens actifs, moins d'auditoire, moins d'histoires à couvrir, mais aussi moins de journalistes. Pourtant, il y a autant de temps d'antenne dans les chaînes de nouvelles continues comme LCN et RDI. Les médias doivent donc faire des pieds et des mains pour trouver des choses à raconter. Heureusement, il y a des festivals et autres événements culturels à couvrir, mais ce n'est pas suffisant.
Dans le cas de RDI, la ligne éditoriale clairement fédéraliste, les nombreux collaborateurs internationaux et les événements spéciaux (comme la venue de la Reine Élisabeth II au Canada) permettent de remplir une bonne partie du temps. Par contre, la situation est moins facile pour LCN, qui est une chaîne de télévision qui parle presque exclusivement de ce qui se passe au Québec. On assiste donc à un festival de nouvelles ridicules, comme dans un récent reportage de Maxime Landry qui faisait cuire un oeuf sur l'asphalte pour démontrer la chaleur découlant de la canicule!
Mais pire encore, les médias maternent les téléspectateurs. Par soumission plus ou moins volontaire au gouvernement et aux groupes de pression, LCN rappelle aux gens de boire de l'eau quand il fait chaud, de mettre de l'huile solaire quand il fait soleil, de porter la veste de flottaison en se baignant, etc. La raison de ce maternage peu subtil est fort simple. Puisqu'il y a peu de personnel l'été, et que les journalistes sont plus ou moins expérimentés, les messages des groupes de pression et du gouvernement ne sont pas bien filtrés ni analysés.
Par exemple, ils reprennent mot à mot les avis de la santé publique dans le cas de la chaleur, mais ils ne l'adaptent pas à la clientèle visée, soit les personnes âgées et les enfants, et l'étendent à l'ensemble de la population. Ou encore ils reprennent les statistiques gonflées fournies par les lobbys comme les dermatologues et les sauveteurs. Par exemple, la Société de sauvetage du Québec calcule dans son palmarès de noyades les accidents de voitures se retrouvant dans un cours d'eau! Et quand une noyade survient, on voit systématiquement Raynald Hawkins, directeur général de la société, venir recommander le port obligatoire de la veste de sauvetage et lancer des statistiques sur les noyades. Malheureusement, rien n'est vérifié par les recherchistes ou par les journalistes.
Une autre stratégie utilisée par LCN est de monter en épingle des faits divers. Prenons par exemple la disparition de Cédrika Provencher il y a près de trois ans. Évidemment, l'histoire est très triste pour la famille, et le débat sur la sécurité des enfants et sur le contrôle des pédophiles est de la plus haute importance. Néanmoins, je ne vois pas la pertinence de voir un journaliste se rendre dans un salon de coiffure pour présenter les coupes de cheveux que pourraient avoir la disparue!
Pendant ce temps, le gouvernement en profite pour passer les mauvaises nouvelles, sachant qu'il n'y aura pas de débat sur le sujet avant le mois de septembre, où il sera question du sempiternel débat sur la réforme scolaire. Le gouvernement Charest peut aussi décider de tenir des élections partielles en plein été, comme cette année dans le comté de Vachon, afin de ne pas trop se faire massacrer par le Parti québécois.
J'ai donc un seul conseil à vous prodiguer : retournez dehors! L'été est tellement court, et l'hiver, tellement long! Mais demeurez vigilants...
Dans le cas de RDI, la ligne éditoriale clairement fédéraliste, les nombreux collaborateurs internationaux et les événements spéciaux (comme la venue de la Reine Élisabeth II au Canada) permettent de remplir une bonne partie du temps. Par contre, la situation est moins facile pour LCN, qui est une chaîne de télévision qui parle presque exclusivement de ce qui se passe au Québec. On assiste donc à un festival de nouvelles ridicules, comme dans un récent reportage de Maxime Landry qui faisait cuire un oeuf sur l'asphalte pour démontrer la chaleur découlant de la canicule!
Mais pire encore, les médias maternent les téléspectateurs. Par soumission plus ou moins volontaire au gouvernement et aux groupes de pression, LCN rappelle aux gens de boire de l'eau quand il fait chaud, de mettre de l'huile solaire quand il fait soleil, de porter la veste de flottaison en se baignant, etc. La raison de ce maternage peu subtil est fort simple. Puisqu'il y a peu de personnel l'été, et que les journalistes sont plus ou moins expérimentés, les messages des groupes de pression et du gouvernement ne sont pas bien filtrés ni analysés.
Par exemple, ils reprennent mot à mot les avis de la santé publique dans le cas de la chaleur, mais ils ne l'adaptent pas à la clientèle visée, soit les personnes âgées et les enfants, et l'étendent à l'ensemble de la population. Ou encore ils reprennent les statistiques gonflées fournies par les lobbys comme les dermatologues et les sauveteurs. Par exemple, la Société de sauvetage du Québec calcule dans son palmarès de noyades les accidents de voitures se retrouvant dans un cours d'eau! Et quand une noyade survient, on voit systématiquement Raynald Hawkins, directeur général de la société, venir recommander le port obligatoire de la veste de sauvetage et lancer des statistiques sur les noyades. Malheureusement, rien n'est vérifié par les recherchistes ou par les journalistes.
Une autre stratégie utilisée par LCN est de monter en épingle des faits divers. Prenons par exemple la disparition de Cédrika Provencher il y a près de trois ans. Évidemment, l'histoire est très triste pour la famille, et le débat sur la sécurité des enfants et sur le contrôle des pédophiles est de la plus haute importance. Néanmoins, je ne vois pas la pertinence de voir un journaliste se rendre dans un salon de coiffure pour présenter les coupes de cheveux que pourraient avoir la disparue!
Pendant ce temps, le gouvernement en profite pour passer les mauvaises nouvelles, sachant qu'il n'y aura pas de débat sur le sujet avant le mois de septembre, où il sera question du sempiternel débat sur la réforme scolaire. Le gouvernement Charest peut aussi décider de tenir des élections partielles en plein été, comme cette année dans le comté de Vachon, afin de ne pas trop se faire massacrer par le Parti québécois.
J'ai donc un seul conseil à vous prodiguer : retournez dehors! L'été est tellement court, et l'hiver, tellement long! Mais demeurez vigilants...
lundi 12 juillet 2010
Combattre le cynisme
Depuis quelque temps, la Commission jeunesse du Parti libéral du Québec fait une tournée de la province pour discuter du cynisme et du désintéressement de la population envers la politique. À chaque sondage, la tendance s'allourdit : les politiciens sont maintenant en bas des vendeurs de voitures usagées en terme de confiance! Plus que ça, la notoriété de politiciens qui jouent un rôle majeur au Québec est au plancher. Par exemple, selon un sondage Léger Marketing datant de quelques mois, 44 % des répondants ne connaissent pas Nathalie Normandeau, vice-première ministre! Les politiciens les plus connus sont généralement d'anciens journalistes ou comédiens, comme Pierre Curzi et Gérard Deltell.
Évidemment, il est facile, voire normal d'être blasé par la politique, en particulier ces temps-ci avec les nombreux parfums de scandales et les élections fréquentes, tant au fédéral qu'au provincial. Mais il faut quand même aller voter, car selon un vieil adage, "si on ne s'occupe pas de la politique, elle s'occupe de nous!" Imaginez ce qui va se produire si le taux de participation continue de diminuer. Les politiciens se diront : "on peut faire n'importe quoi, les électeurs s'en foutent!" Il ne faut pas oublier que dans plusieurs pays encore de nos jours, des électeurs dont l'intégrité physique est menacée osent aller voter pour que les choses changent. Ici, il ne faut que mettre un X dans une case une fois par quatre ans, et c'est déjà trop pour certains.
Évidemment, la politique de notre société post-moderne est loin d'être passionnante. La plupart des politiciens sont maintenant à la solde des médias et des groupes de pression. Tous les politiciens ont la peur bleue de déplaire, donc ils se lancent dans des consultations à n'en plus finir, et les débats pertinents ne font que tourner en rond, à l'occasion brassés mais rapidement tablettés dans des rapports d'experts. Les politiciens avec de nouvelles idées se font vite démolir par les vieux partis ou les acteurs de l'immobilisme québécois.
Je ne partage pas l'avis de ceux qui estiment que les politiciens ne méritent pas leurs votes. Au contraire, ce refus de participer favorise les partis traditionnels qui ont un électorat acquis, aux dépens des nouveaux partis politiques. Par exemple, le Parti libéral du Québec a clairement remporté les dernières élections grâce à un taux de participation anémique de 57,3 %, un niveau jamais atteint depuis 1927.
Mais il n'y a pas que les électeurs à blâmer, les journalistes et les politiciens aussi. L'Assemblée nationale est devenue un cirque, où l'image est le seul critère. Les réponses données aux questions sont généralement simplistes, pour ne pas dire inexistantes, mais tout ce qui compte, c'est d'épater la galerie et de faire une "clip" facile à rapporter par les journalistes paresseux. Ainsi, les ministres à l'aise devant les caméras l'emportent sur ceux qui ont de la rigueur et du contenu. L'important, c'est de ridiculiser l'opposition et de ne pas répondre à la question tout en me mentant pas.
Toute cette atmosphère n'est pas propice à la participation citoyenne. Il n'y a pas de remède-miracle. Je ne suis pas en faveur du vote obligatoire comme c'est le cas dans quelques pays comme la Belgique, mais il faut à tout le moins mieux éduquer les jeunes à la chose politique. Je vois comme un pas dans la bonne direction les cours d'univers social au secondaire, qui remplacent en quelque sorte ceux de sciences humaines. Une partie du programme est consacrée à la connaissance de l'actualité et des partis politiques. Il y a même des écoles qui simulent des élections et qui font voter les étudiants pour un parti politique. Ainsi, les jeunes auront des connaissances élémentaires lorsqu'ils auront le droit de voter.
Mais il n'y a pas que la connaissance, il y a aussi le taux de participation. Malheureusement, les jeunes entre 20 et 40 ans ne votent pas en grand nombre, même s'ils ont en général des opinions intéressantes. De plus, l'électorat acquis aux partis ne connaît généralement pas beaucoup la politique, ce qui augmente le je-m'en-foutisme des politiciens.
Une autre solution serait de soumettre les futurs électeurs à des examens de connaissance de base, mais je ne crois pas qu'elle est réalisable. Le coût de la mesure serait élevé, et elle pourrait résulter en une désaffectation des gens, ce qui serait néfaste pour la démocratie.
Il faut donc éduquer les gens et leur offrir un éventail le plus large possible de médias et d'opinions. Ainsi, l'électorat sera à même de faire sa propre opinion sur les événements politiques et l'actualité.
Évidemment, il est facile, voire normal d'être blasé par la politique, en particulier ces temps-ci avec les nombreux parfums de scandales et les élections fréquentes, tant au fédéral qu'au provincial. Mais il faut quand même aller voter, car selon un vieil adage, "si on ne s'occupe pas de la politique, elle s'occupe de nous!" Imaginez ce qui va se produire si le taux de participation continue de diminuer. Les politiciens se diront : "on peut faire n'importe quoi, les électeurs s'en foutent!" Il ne faut pas oublier que dans plusieurs pays encore de nos jours, des électeurs dont l'intégrité physique est menacée osent aller voter pour que les choses changent. Ici, il ne faut que mettre un X dans une case une fois par quatre ans, et c'est déjà trop pour certains.
Évidemment, la politique de notre société post-moderne est loin d'être passionnante. La plupart des politiciens sont maintenant à la solde des médias et des groupes de pression. Tous les politiciens ont la peur bleue de déplaire, donc ils se lancent dans des consultations à n'en plus finir, et les débats pertinents ne font que tourner en rond, à l'occasion brassés mais rapidement tablettés dans des rapports d'experts. Les politiciens avec de nouvelles idées se font vite démolir par les vieux partis ou les acteurs de l'immobilisme québécois.
Je ne partage pas l'avis de ceux qui estiment que les politiciens ne méritent pas leurs votes. Au contraire, ce refus de participer favorise les partis traditionnels qui ont un électorat acquis, aux dépens des nouveaux partis politiques. Par exemple, le Parti libéral du Québec a clairement remporté les dernières élections grâce à un taux de participation anémique de 57,3 %, un niveau jamais atteint depuis 1927.
Mais il n'y a pas que les électeurs à blâmer, les journalistes et les politiciens aussi. L'Assemblée nationale est devenue un cirque, où l'image est le seul critère. Les réponses données aux questions sont généralement simplistes, pour ne pas dire inexistantes, mais tout ce qui compte, c'est d'épater la galerie et de faire une "clip" facile à rapporter par les journalistes paresseux. Ainsi, les ministres à l'aise devant les caméras l'emportent sur ceux qui ont de la rigueur et du contenu. L'important, c'est de ridiculiser l'opposition et de ne pas répondre à la question tout en me mentant pas.
Toute cette atmosphère n'est pas propice à la participation citoyenne. Il n'y a pas de remède-miracle. Je ne suis pas en faveur du vote obligatoire comme c'est le cas dans quelques pays comme la Belgique, mais il faut à tout le moins mieux éduquer les jeunes à la chose politique. Je vois comme un pas dans la bonne direction les cours d'univers social au secondaire, qui remplacent en quelque sorte ceux de sciences humaines. Une partie du programme est consacrée à la connaissance de l'actualité et des partis politiques. Il y a même des écoles qui simulent des élections et qui font voter les étudiants pour un parti politique. Ainsi, les jeunes auront des connaissances élémentaires lorsqu'ils auront le droit de voter.
Mais il n'y a pas que la connaissance, il y a aussi le taux de participation. Malheureusement, les jeunes entre 20 et 40 ans ne votent pas en grand nombre, même s'ils ont en général des opinions intéressantes. De plus, l'électorat acquis aux partis ne connaît généralement pas beaucoup la politique, ce qui augmente le je-m'en-foutisme des politiciens.
Une autre solution serait de soumettre les futurs électeurs à des examens de connaissance de base, mais je ne crois pas qu'elle est réalisable. Le coût de la mesure serait élevé, et elle pourrait résulter en une désaffectation des gens, ce qui serait néfaste pour la démocratie.
Il faut donc éduquer les gens et leur offrir un éventail le plus large possible de médias et d'opinions. Ainsi, l'électorat sera à même de faire sa propre opinion sur les événements politiques et l'actualité.
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