jeudi 19 août 2010

Quand le cancer ne frappe que l'entourage de la victime

Voilà une histoire qui vous fera dresser les cheveux sur la tête, à moins que vous soyez affligés par un cancer en phase terminale, comme l'aurait fait croire l'Ontarienne Ashley Anne Kirilow. Eh! oui, vous n'avez pas la berlue, une jeune femme aurait bel et bien fait croire à ses amis et à sa famille qu'elle était atteinte d'un cancer et qu'elle recevait des traitements de chimiothérapie. Et pour être certaine d'avoir l'air crédible, elle aurait rasé ses cheveux et ses sourcils, elle aurait blanchi sa peau et elle aurait fait des jeûnes pour perdre du poids. Ensuite, elle aurait organisé des collectes de fond. Elle est maintenant devant la cour, accusée de fraudes.

Je ne pensais jamais qu'une femme serait capable de faire ça pour quelques milliers de dollars. La plupart de ses amis et ses parents ne veulent plus la voir. Il faut vraiment avoir aucune considération pour les autres. En plus, il était certain qu'elle se ferait prendre un jour ou l'autre, à moins de s'arranger pour mourir.

Si vous voulez voir les photos de l'accusée maintenant et pendant sa présumée escroquerie, allez voir ce lien. C'est frappant, on dirait vraiment une cancéreuse!


http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/201008/19/01-4307938-faux-cancer-en-ontario-laccusee-revient-en-cour.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1

La leçon de cette histoire : ne donnez jamais à des levées de fonds privées, mais donnez à des sociétés reconnues, comme la Société canadienne du cancer, Leucan et la Fondation québécoise du cancer. Un tas de gens se servent des maladies pour soutirer de l'argent aux autres.

2 commentaires:

  1. Je suis toujours tenu à ne fournir qu'à des organismes dûment enregistrés, d'autant plus que j'apprécie recevoir un reçu aux fins d'impôt (ce que ne permet pas le fait de donner un dollar ou deux pour les petits déjeuners en marchant sur la rue Cartier par un beau samedi ensoleillé, simple exemple bien entendu). J'ai aussi en tête une levée de fond pour un enfant atteint d'une maladie rare, l'an passé sur la rive Sud de Québec. À la mort du garçonnet, le père s'est emparé de la cagnotte... Vraiment on n'arrêtera jamais la naïveté universelle!

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